Les dépenses
Ces graphiques ne prennent pas en compte la gestion des fonds européens, qui ne sont pas gérés par les Régions et distinguent les charges afférentes à la nouvelle compétence “ transport routier” dont la Région est responsable seulement depuis 2017. Les coûts sont donnés en milliers d’euros.
Les dépenses de fonctionnement

Ce graphique met en évidence :
- La baisse globale des dépenses depuis le début du mandat (hors transports routiers), donc les économies réalisées.
- La légère hausse des frais de personnel sur la période
- La baisse des intérêts financiers du fait de la baisse de la dette et de celle des taux d’emprunts.
- La baisse des autres dépenses
- Les dépenses de transports routiers depuis 2017, non incluses dans le total.
Vous trouverez les explications concernant ces évolutions dans les chapitres correspondants.
Si on regarde la dépense en euro par habitant, on obtient le graphique suivant où, naturellement on observe les mêmes évolutions, si on ne tient pas compte des transports

Il est à noter que, dans les statistiques par habitant fournies pat la Direction Générale des Collectivités locales pour l’année 2019 :
- Les dépenses de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sont inférieures de 9,3% à la moyenne des autres régions
- Les charges de personnel sont inférieures de 20,4%
- Les intérêts de la dette sont inférieurs de 12%.
Les dépenses d’investissement

- Les dépenses d’équipement, qui montrent la dynamique de la politique régionale, ont presque doublées, passant de 93 à 181 €/hab.
- Cette croissance des investissements s’est faite en empruntant moins.
- En 2019, la Région Rhône-Alpes a investi 21,5% de plus que la moyenne des autres régions, alors qu’en 2015, elle investissait 30% de moins.
Point de vue Canol :
Pendant le mandat actuel, la Région a considérablement réduit ses dépenses : en 4 ans, les économies réalisées, hors compétence nouvelle, s’élèvent à 863 millions d’euros, sans tenir compte de l’inflation. Les engagements pris par la nouvelle équipe en matière d’économie de dépenses de fonctionnement sont tenus.
Toutefois il semble que ces économies n’ont pas été faites grâce à des économies de gestion en provenance de la fusion ou par une meilleure efficacité managériale ou organisationnelle ou par des économies salariales. En fait dans tous ces domaines, les coûts de gestion sont légèrement supérieurs à ce qu’ils étaient avant la fusion (coût salarial : alignement des salaires et du régime indemnitaire sur le haut ; optimisation des services : maintien des deux sièges de région et des antennes territoriales).
Par ailleurs, le compte administratif manque de précisions et ne permet pas d’identifier clairement l’ampleur et la réalité intrinsèque de ces économies ; à ce sujet le CESER fait remarquer qu’il y a un manque de visibilité sur la consommation des fonds européens et un manque de clarté sur la séparation des dépenses entre fonctionnement et investissement.
Voir aussi le chapitre « Economies réalisées ».